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De l'analyse du mouvement à la simulation : quel apport de la modélisation pour comprendre la marche pathologique ?
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Thursday 5 February 2015
Faculté de médecine -
Département de chirurgie
La modélisation biomécanique basée sur l’analyse du mouvement est devenue, ces dernières années, un
outil de compréhension des fonctions musculaires et articulaires, principalement non pathologiques mais
aussi, de plus en plus, pathologiques.
Dans un contexte clinique, la modélisation biomécanique permet, dès à présent, d’ajouter de la
connaissance a priori dans l’analyse du mouvement, en particulier pour améliorer la mesure cinématique.
En effet, on sait que le mouvement relatif des tissus mous par rapport au squelette empêche de mesurer
précisément la cinématique articulaire. Des modèles représentant le comportement des tissus mous ou le
fonctionnement des articulations sont alors utilisés pour corriger cet artefact et apporter de la précision.
A court terme, c’est-à-dire une fois terminées les étapes de validation qui sont en cours, la modélisation
biomécanique va aussi permettre d’estimer à partir de l’analyse du mouvement des grandeurs dynamiques
qui sont non directement mesurables in vivo : forces musculo-tendineuses, forces de contact, forces
ligamentaires.
A plus long terme, après, là encore, de nombreuses étapes de validation, la modélisation biomécanique
devrait pouvoir servir à simuler un traitement orthopédique ou chirurgical et ainsi prédire le résultat
clinique immédiat. C’est surtout dans cette perspective que la personnalisation des modèles et la prise en
compte des incertitudes s’avèrent indispensables.
outil de compréhension des fonctions musculaires et articulaires, principalement non pathologiques mais
aussi, de plus en plus, pathologiques.
Dans un contexte clinique, la modélisation biomécanique permet, dès à présent, d’ajouter de la
connaissance a priori dans l’analyse du mouvement, en particulier pour améliorer la mesure cinématique.
En effet, on sait que le mouvement relatif des tissus mous par rapport au squelette empêche de mesurer
précisément la cinématique articulaire. Des modèles représentant le comportement des tissus mous ou le
fonctionnement des articulations sont alors utilisés pour corriger cet artefact et apporter de la précision.
A court terme, c’est-à-dire une fois terminées les étapes de validation qui sont en cours, la modélisation
biomécanique va aussi permettre d’estimer à partir de l’analyse du mouvement des grandeurs dynamiques
qui sont non directement mesurables in vivo : forces musculo-tendineuses, forces de contact, forces
ligamentaires.
A plus long terme, après, là encore, de nombreuses étapes de validation, la modélisation biomécanique
devrait pouvoir servir à simuler un traitement orthopédique ou chirurgical et ainsi prédire le résultat
clinique immédiat. C’est surtout dans cette perspective que la personnalisation des modèles et la prise en
compte des incertitudes s’avèrent indispensables.
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