Rousseau, la musique et les spectacles
mercredi 17 oct 2012
Entretiens Jean-Jacques Rousseau
1Rousseau et la philosophie
02:15:02
2Rousseau et les sciences02:12:03
3Rousseau et l'économie01:43:36
4Rousseau et la théologie politique01:58:20
5Rousseau et l'amour02:00:47
6Rousseau, les relations internationales et la guerre02:01:17
7Entretiens Jean-Jacques Rousseau: Rousseau et la nature01:57:31
8Entretiens Jean-Jacques Rousseau: Rousseau et l'éducation01:53:44
9Rousseau et la République01:46:56
10Rousseau, la musique et les spectacles01:58:29
11Rousseau, le langage et les signes01:57:44
12Rousseau et Genève01:59:20
Avec: Brenno Boccadoro, Béatrice Didier, François Jacob et Catherine Kintzler
Modérateurs : François Jacob et Martin Rueff
Qu’il l’écoutât, qu’il l’écrivît ou qu’il la copiât, qu’il en fît la théorie et qu’il la défendît, la musique fut sa grande passion: elle l’accompagna toute son existence. Mais de manière plus générale, les arts furent sa grande affaire. Rousseau fut à la fois un génie de l’expression artistique et l’un des penseurs les plus féconds de notre modernité quand il s’agit de penser le lien de l’esthétique et de la politique.
Brenno Boccadoro est professeur ordinaire à l’université de Genève dans le département d’histoire de l’art et de musicologie. Spécialiste des théories de la musique de l’antiquité au XVIIIe siècle, il leur a consacré de nombreuses études (mentionnons ses travaux sur les pythagoriciens, sur Marsile Ficin, mais aussi sur Tartini ou Rameau). Après avoir contribué au volume des Œuvres complètes de Rousseau consacré à la musique dans les éditions de la Pléiade, il vient d’offrir une édition philologique et annotée du Dictionnaire de musique dans la nouvelle édition des Œuvres Complètes des éditions Slatkine, 2012 (plus de 1200 pages).
Béatrice Didier est professeur émérite à l’Ecole Normale Supérieure où elle dirige un séminaire sur les rapports entre littérature et musique. Elle est l’auteur d’une œuvre critique considérable et influente qui porte essentiellement sur la littérature et l’esthétique des XVIIIe et le XIXe siècles mais aussi sur des questions de poétique générale. Citons quelques-uns de ses ouvrages: Stendhal ou la dictée du bonheur (2004), Le Journal intime: L'Écriture-femme (1999), George Sand écrivain: un grand fleuve d'Amérique (1998), Alphabet et raison. Le paradoxe des dictionnaires au XVIIIe siècle (1996), La Musique des Lumières: Diderot, l’Encyclopédie, Rousseau (1985).
François Jacob est écrivain, critique littéraire et musical et spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle. Il dirige actuellement l’Institut et Musée Voltaire et a pris une part décisive à l’organisation du Tricentenaire Jean-Jacques Rousseau. On lui doit de très nombreuses études. Signalons: La cité interdite: Rousseau à Genève, 2009; Voltaire à l’opéra, 2011.
Catherine Kintzler est philosophe. Elle et professeur émérite à l’université de Lille III. Elle a renouvelé l’étude de la philosophie et de l’esthétique des Lumières. On lui doit des réflexions importantes et inspirantes sur la tolérance et la laïcité. Sa bibliographie est considérable: Jean-Philippe Rameau, splendeur et naufrage de l’esthétique du plaisir à l'âge classique (1983 et 1990), Condorcet, l’instruction publique et la naissance du citoyen (1987), Poétique de l’opéra français — de Corneille à Rousseau (1991), La République en questions (1996), Tolérance et laïcité (1998), Théâtre et opéra à l’âge classique, une familière étrangeté (2004), Qu’est-ce que la laïcité? (2007).
Cet Entretien est en lien avec la pièce de théâtre Jean-Jacques Rousseau, écrite par Bernard Chartreux et Jean Jourdheuil et mise en scène par Eric Eigenmann, avec la participation des étudiants de l’Atelier Théâtre du Département de Français (Activités Culturelles de l’UNIGE), ainsi qu'avec la riche programmation musicale et théâtrale de « 2012 Rousseau pour tous ».