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Rousseau, la musique et les spectacles
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mercredi, 17 octobre 2012
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Faculté des lettres -
Programmes interdépartementaux
Avec: Brenno Boccadoro, Béatrice Didier, François Jacob et Catherine Kintzler
Modérateurs : François Jacob et Martin Rueff
Qu’il l’écoutât, qu’il l’écrivît ou qu’il la copiât, qu’il en fît la théorie et qu’il la défendît, la musique fut sa grande passion: elle l’accompagna toute son existence. Mais de manière plus générale, les arts furent sa grande affaire. Rousseau fut à la fois un génie de l’expression artistique et l’un des penseurs les plus féconds de notre modernité quand il s’agit de penser le lien de l’esthétique et de la politique.
Brenno Boccadoro est professeur ordinaire à l’université de Genève dans le département d’histoire de l’art et de musicologie. Spécialiste des théories de la musique de l’antiquité au XVIIIe siècle, il leur a consacré de nombreuses études (mentionnons ses travaux sur les pythagoriciens, sur Marsile Ficin, mais aussi sur Tartini ou Rameau). Après avoir contribué au volume des Œuvres complètes de Rousseau consacré à la musique dans les éditions de la Pléiade, il vient d’offrir une édition philologique et annotée du Dictionnaire de musique dans la nouvelle édition des Œuvres Complètes des éditions Slatkine, 2012 (plus de 1200 pages).
Béatrice Didier est professeur émérite à l’Ecole Normale Supérieure où elle dirige un séminaire sur les rapports entre littérature et musique. Elle est l’auteur d’une œuvre critique considérable et influente qui porte essentiellement sur la littérature et l’esthétique des XVIIIe et le XIXe siècles mais aussi sur des questions de poétique générale. Citons quelques-uns de ses ouvrages: Stendhal ou la dictée du bonheur (2004), Le Journal intime: L'Écriture-femme (1999), George Sand écrivain: un grand fleuve d'Amérique (1998), Alphabet et raison. Le paradoxe des dictionnaires au XVIIIe siècle (1996), La Musique des Lumières: Diderot, l’Encyclopédie, Rousseau (1985).
François Jacob est écrivain, critique littéraire et musical et spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle. Il dirige actuellement l’Institut et Musée Voltaire et a pris une part décisive à l’organisation du Tricentenaire Jean-Jacques Rousseau. On lui doit de très nombreuses études. Signalons: La cité interdite: Rousseau à Genève, 2009; Voltaire à l’opéra, 2011.
Catherine Kintzler est philosophe. Elle et professeur émérite à l’université de Lille III. Elle a renouvelé l’étude de la philosophie et de l’esthétique des Lumières. On lui doit des réflexions importantes et inspirantes sur la tolérance et la laïcité. Sa bibliographie est considérable: Jean-Philippe Rameau, splendeur et naufrage de l’esthétique du plaisir à l'âge classique (1983 et 1990), Condorcet, l’instruction publique et la naissance du citoyen (1987), Poétique de l’opéra français — de Corneille à Rousseau (1991), La République en questions (1996), Tolérance et laïcité (1998), Théâtre et opéra à l’âge classique, une familière étrangeté (2004), Qu’est-ce que la laïcité? (2007).
Cet Entretien est en lien avec la pièce de théâtre Jean-Jacques Rousseau, écrite par Bernard Chartreux et Jean Jourdheuil et mise en scène par Eric Eigenmann, avec la participation des étudiants de l’Atelier Théâtre du Département de Français (Activités Culturelles de l’UNIGE), ainsi qu'avec la riche programmation musicale et théâtrale de « 2012 Rousseau pour tous ».
Modérateurs : François Jacob et Martin Rueff
Qu’il l’écoutât, qu’il l’écrivît ou qu’il la copiât, qu’il en fît la théorie et qu’il la défendît, la musique fut sa grande passion: elle l’accompagna toute son existence. Mais de manière plus générale, les arts furent sa grande affaire. Rousseau fut à la fois un génie de l’expression artistique et l’un des penseurs les plus féconds de notre modernité quand il s’agit de penser le lien de l’esthétique et de la politique.
Brenno Boccadoro est professeur ordinaire à l’université de Genève dans le département d’histoire de l’art et de musicologie. Spécialiste des théories de la musique de l’antiquité au XVIIIe siècle, il leur a consacré de nombreuses études (mentionnons ses travaux sur les pythagoriciens, sur Marsile Ficin, mais aussi sur Tartini ou Rameau). Après avoir contribué au volume des Œuvres complètes de Rousseau consacré à la musique dans les éditions de la Pléiade, il vient d’offrir une édition philologique et annotée du Dictionnaire de musique dans la nouvelle édition des Œuvres Complètes des éditions Slatkine, 2012 (plus de 1200 pages).
Béatrice Didier est professeur émérite à l’Ecole Normale Supérieure où elle dirige un séminaire sur les rapports entre littérature et musique. Elle est l’auteur d’une œuvre critique considérable et influente qui porte essentiellement sur la littérature et l’esthétique des XVIIIe et le XIXe siècles mais aussi sur des questions de poétique générale. Citons quelques-uns de ses ouvrages: Stendhal ou la dictée du bonheur (2004), Le Journal intime: L'Écriture-femme (1999), George Sand écrivain: un grand fleuve d'Amérique (1998), Alphabet et raison. Le paradoxe des dictionnaires au XVIIIe siècle (1996), La Musique des Lumières: Diderot, l’Encyclopédie, Rousseau (1985).
François Jacob est écrivain, critique littéraire et musical et spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle. Il dirige actuellement l’Institut et Musée Voltaire et a pris une part décisive à l’organisation du Tricentenaire Jean-Jacques Rousseau. On lui doit de très nombreuses études. Signalons: La cité interdite: Rousseau à Genève, 2009; Voltaire à l’opéra, 2011.
Catherine Kintzler est philosophe. Elle et professeur émérite à l’université de Lille III. Elle a renouvelé l’étude de la philosophie et de l’esthétique des Lumières. On lui doit des réflexions importantes et inspirantes sur la tolérance et la laïcité. Sa bibliographie est considérable: Jean-Philippe Rameau, splendeur et naufrage de l’esthétique du plaisir à l'âge classique (1983 et 1990), Condorcet, l’instruction publique et la naissance du citoyen (1987), Poétique de l’opéra français — de Corneille à Rousseau (1991), La République en questions (1996), Tolérance et laïcité (1998), Théâtre et opéra à l’âge classique, une familière étrangeté (2004), Qu’est-ce que la laïcité? (2007).
Cet Entretien est en lien avec la pièce de théâtre Jean-Jacques Rousseau, écrite par Bernard Chartreux et Jean Jourdheuil et mise en scène par Eric Eigenmann, avec la participation des étudiants de l’Atelier Théâtre du Département de Français (Activités Culturelles de l’UNIGE), ainsi qu'avec la riche programmation musicale et théâtrale de « 2012 Rousseau pour tous ».
Collection
Entretiens Jean-Jacques Rousseau
Rousseau et la philosophie
Martin Rueff, Paul Audi, Bruno Bernardi, André Charrak
mercredi 19 octobre 2011
Rousseau et les sciences
Martin Rueff, Bernadette Benseaude-Vincent, Gabrielle Radica
mercredi 16 novembre 2011
Rousseau et l'économie
Catherine Larrère, Martin Rueff, Yves Vargas, Céline Spector
mercredi 14 décembre 2011
Rousseau et la théologie politique
Ghislain Waterlot, Martin Rueff, Blaise Bachofen, Maria-Cristina Pitassi
mercredi 29 février 2012
Rousseau et l'amour
Martin Rueff, Alain Grosrichard, Patrick Hochart, Elena Pulcini
mercredi 28 mars 2012
Rousseau, les relations internationales et la guerre
Martin Rueff, Gabriel Galice, Florent Guénard, Géraldine Lepan
mercredi 25 avril 2012
Rousseau et la République
Martin Rueff, Guillaume Chenevière, Jean-Fabien Spitz
mercredi 26 septembre 2012
Rousseau, la musique et les spectacles
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mercredi 17 octobre 2012
Rousseau, le langage et les signes
Jean-Paul Bronckart, Martin Rueff, Mariafranca Spallanzani, Martin Stern
mercredi 14 novembre 2012