- 07/11/2016Comprendre le sens de l’odorat [1:42:06]2246VN4-2829-2016-2017-11-07Le sens olfactif est essentiel chez les mammifères. Il leur permet d’identifier leur nourriture, leurs partenaires sexuels, leur progéniture et également leurs prédateurs. La perception des molécules volatiles est rendue possible grâce aux récepteurs à odorants, codés par une famille de gènes d’une taille et d’une diversité remarquables. On compte environ 1000 de ces gènes chez la souris et 350 chez l’être humain. Chaque molécule odorante active des récepteurs de façon combinatoire, ce qui permet un codage unique pour chaque odeur, et donc une perception différente entre des molécules, même très proches. Dans le nez, chaque neurone olfactif est directement relié au cerveau d’une manière très précise qui dépend du récepteur que ce neurone exprime. Mais la façon dont cette information est organisée dans les régions supérieures du cerveau pour générer la perception d’une odeur est une question qui reste aujourd’hui encore ouverte.
- 07/11/2016Comprendre le sens de l’odorat [1:42:07]1258VN4-2829-2016-2017-11-08Le sens olfactif est essentiel chez les mammifères. Il leur permet d’identifier leur nourriture, leurs partenaires sexuels, leur progéniture et également leurs prédateurs. La perception des molécules volatiles est rendue possible grâce aux récepteurs à odorants, codés par une famille de gènes d’une taille et d’une diversité remarquables. On compte environ 1000 de ces gènes chez la souris et 350 chez l’être humain. Chaque molécule odorante active des récepteurs de façon combinatoire, ce qui permet un codage unique pour chaque odeur, et donc une perception différente entre des molécules, même très proches. Dans le nez, chaque neurone olfactif est directement relié au cerveau d’une manière très précise qui dépend du récepteur que ce neurone exprime. Mais la façon dont cette information est organisée dans les régions supérieures du cerveau pour générer la perception d’une odeur est une question qui reste aujourd’hui encore ouverte.
- 07/11/2016Comprendre le sens de l’odorat [1:42:07]1462VN4-2829-2016-2017-11-08-ALe sens olfactif est essentiel chez les mammifères. Il leur permet d’identifier leur nourriture, leurs partenaires sexuels, leur progéniture et également leurs prédateurs. La perception des molécules volatiles est rendue possible grâce aux récepteurs à odorants, codés par une famille de gènes d’une taille et d’une diversité remarquables. On compte environ 1000 de ces gènes chez la souris et 350 chez l’être humain. Chaque molécule odorante active des récepteurs de façon combinatoire, ce qui permet un codage unique pour chaque odeur, et donc une perception différente entre des molécules, même très proches. Dans le nez, chaque neurone olfactif est directement relié au cerveau d’une manière très précise qui dépend du récepteur que ce neurone exprime. Mais la façon dont cette information est organisée dans les régions supérieures du cerveau pour générer la perception d’une odeur est une question qui reste aujourd’hui encore ouverte.
- 08/11/2016Médecine personnalisée: le décodage génomique et autres profilages [1:42:29]1311VN4-2829-2016-2017-11-07-ALa compréhension des maladies affectant l’être humain nécessite l’intégration de multiples informations aussi bien au niveau de l’ADN de l’individu que des événements moléculaires qui affectent son fonctionnement physiologique. Différentes techniques, dites multiomiques, permettent aujourd’hui une analyse personnalisée des caractéristiques génomiques d’une personne (l’étude de l’ADN), des caractéristiques transcriptomiques (l’étude des intermédiaires qui permettent de passer d’un gène à une protéine) et protéomiques (l’étude des protéines). De tels profilages sont réalisables chez des personnes saines mais également malades, et ne sont pas restreints à l’individu lui-même, puisqu’ils s’intéressent aussi au microbiote, c’est-à-dire aux communautés microbiennes vivant en symbiose avec ces individus. En permettant une approche personnalisée des pathologies, ces analyses ouvrent la voie à une médecine d’un type nouveau.
- 08/11/2016Médecine personnalisée: le décodage génomique et autres profilages [1:42:29]769VN4-2829-2016-2017-11-09La compréhension des maladies affectant l’être humain nécessite l’intégration de multiples informations aussi bien au niveau de l’ADN de l’individu que des événements moléculaires qui affectent son fonctionnement physiologique. Différentes techniques, dites multiomiques, permettent aujourd’hui une analyse personnalisée des caractéristiques génomiques d’une personne (l’étude de l’ADN), des caractéristiques transcriptomiques (l’étude des intermédiaires qui permettent de passer d’un gène à une protéine) et protéomiques (l’étude des protéines). De tels profilages sont réalisables chez des personnes saines mais également malades, et ne sont pas restreints à l’individu lui-même, puisqu’ils s’intéressent aussi au microbiote, c’est-à-dire aux communautés microbiennes vivant en symbiose avec ces individus. En permettant une approche personnalisée des pathologies, ces analyses ouvrent la voie à une médecine d’un type nouveau
- 08/11/2016Médecine personnalisée: le décodage génomique et autres profilages [1:42:29]1397VN4-2829-2016-2017-11-09-ALa compréhension des maladies affectant l’être humain nécessite l’intégration de multiples informations aussi bien au niveau de l’ADN de l’individu que des événements moléculaires qui affectent son fonctionnement physiologique. Différentes techniques, dites multiomiques, permettent aujourd’hui une analyse personnalisée des caractéristiques génomiques d’une personne (l’étude de l’ADN), des caractéristiques transcriptomiques (l’étude des intermédiaires qui permettent de passer d’un gène à une protéine) et protéomiques (l’étude des protéines). De tels profilages sont réalisables chez des personnes saines mais également malades, et ne sont pas restreints à l’individu lui-même, puisqu’ils s’intéressent aussi au microbiote, c’est-à-dire aux communautés microbiennes vivant en symbiose avec ces individus. En permettant une approche personnalisée des pathologies, ces analyses ouvrent la voie à une médecine d’un type nouveau
- 10/11/2016L’Homme de Néandertal et nos origines [1:43:45.6]1305VN4-2829-2016-2017-11-07-CLa majorité des espèces et des populations ayant vécu sur la planète ont aujourd’hui disparu. Certains fragments biologiques de ces espèces nous sont heureusement parvenus. Malgré les altérations du temps ayant affecté l’ADN contenu dans ces fragments, l’extraction de matériel génétique est parfois possible. C’est notamment le cas de restes appartenant à l’Homme de Néandertal, un très proche cousin de l’être humain actuel. Au premier profilage génétique de l’Homme de Néandertal publié en 2010 est venue s’ajouter une nouvelle étude sur des restes découverts dans les montagnes de l’Altaï. Celle-ci a révélé l’existence, inconnue jusque-là, d’une espèce asiatique cousine des Néandertaliens baptisée les « Dénisoviens ». Ces découvertes permettent aujourd’hui d’affiner le scénario de l’émergence de l’être humain moderne, de ses interactions avec ses cousins et de son expansion sur la totalité du globe.
- 10/11/2016L’Homme de Néandertal et nos origines [1:43:46]1026VN4-2829-2016-2017-11-11La majorité des espèces et des populations ayant vécu sur la planète ont aujourd’hui disparu. Certains fragments biologiques de ces espèces nous sont heureusement parvenus. Malgré les altérations du temps ayant affecté l’ADN contenu dans ces fragments, l’extraction de matériel génétique est parfois possible. C’est notamment le cas de restes appartenant à l’Homme de Néandertal, un très proche cousin de l’être humain actuel. Au premier profilage génétique de l’Homme de Néandertal publié en 2010 est venue s’ajouter une nouvelle étude sur des restes découverts dans les montagnes de l’Altaï. Celle-ci a révélé l’existence, inconnue jusque-là, d’une espèce asiatique cousine des Néandertaliens baptisée les « Dénisoviens ». Ces découvertes permettent aujourd’hui d’affiner le scénario de l’émergence de l’être humain moderne, de ses interactions avec ses cousins et de son expansion sur la totalité du globe.
- 10/11/2016L’Homme de Néandertal et nos origines [1:43:46]1509VN4-2829-2016-2017-11-11-ALa majorité des espèces et des populations ayant vécu sur la planète ont aujourd’hui disparu. Certains fragments biologiques de ces espèces nous sont heureusement parvenus. Malgré les altérations du temps ayant affecté l’ADN contenu dans ces fragments, l’extraction de matériel génétique est parfois possible. C’est notamment le cas de restes appartenant à l’Homme de Néandertal, un très proche cousin de l’être humain actuel. Au premier profilage génétique de l’Homme de Néandertal publié en 2010 est venue s’ajouter une nouvelle étude sur des restes découverts dans les montagnes de l’Altaï. Celle-ci a révélé l’existence, inconnue jusque-là, d’une espèce asiatique cousine des Néandertaliens baptisée les « Dénisoviens ». Ces découvertes permettent aujourd’hui d’affiner le scénario de l’émergence de l’être humain moderne, de ses interactions avec ses cousins et de son expansion sur la totalité du globe.
- 11/11/2016L’humain à nouveau « améliorable » [1:39:30.410667]2790VN4-2829-2016-2017-11-07-BIl y a environ quinze ans, le monde apprenait l’achèvement du séquençage complet de l’ADN d’un génome humain. Des débats enflammés, parfois à caractère religieux, se sont alors répandus dans les médias autour des conséquences possibles de cette avancée scientifique et notamment sur les avantages et les risques liés aux modifications génétiques, en particulier chez l’être humain. La situation s’est aujourd’hui apaisée. Le débat éthique a porté ses fruits et les connaissances techniques et scientifiques se sont propagées. Dans ce contexte, le philosophe Peter Sloterdijk voit en la recherche génomique, liée à l’humain, des chemins prometteurs menant à l’optimisation des conditions de la vie humaine. Pour lui, l’esprit utopique trouve aujourd’hui dans la recherche scientifique un nouveau lieu d’expression.
- 11/11/2016L’humain à nouveau « améliorable » [1:39:30]860VN4-2829-2016-2017-11-14Il y a environ quinze ans, le monde apprenait l’achèvement du séquençage complet de l’ADN d’un génome humain. Des débats enflammés, parfois à caractère religieux, se sont alors répandus dans les médias autour des conséquences possibles de cette avancée scientifique et notamment sur les avantages et les risques liés aux modifications génétiques, en particulier chez l’être humain. La situation s’est aujourd’hui apaisée. Le débat éthique a porté ses fruits et les connaissances techniques et scientifiques se sont propagées. Dans ce contexte, le philosophe Peter Sloterdijk voit en la recherche génomique, liée à l’humain, des chemins prometteurs menant à l’optimisation des conditions de la vie humaine. Pour lui, l’esprit utopique trouve aujourd’hui dans la recherche scientifique un nouveau lieu d’expression.
- 11/11/2016L’humain à nouveau « améliorable » [1:39:30]833VN4-2829-2016-2017-11-14-AIl y a environ quinze ans, le monde apprenait l’achèvement du séquençage complet de l’ADN d’un génome humain. Des débats enflammés, parfois à caractère religieux, se sont alors répandus dans les médias autour des conséquences possibles de cette avancée scientifique et notamment sur les avantages et les risques liés aux modifications génétiques, en particulier chez l’être humain. La situation s’est aujourd’hui apaisée. Le débat éthique a porté ses fruits et les connaissances techniques et scientifiques se sont propagées. Dans ce contexte, le philosophe Peter Sloterdijk voit en la recherche génomique, liée à l’humain, des chemins prometteurs menant à l’optimisation des conditions de la vie humaine. Pour lui, l’esprit utopique trouve aujourd’hui dans la recherche scientifique un nouveau lieu d’expression.
La révolution génomique
La 17e édition du colloque Wright a pour thématique la génomique, soit l’étude du fonctionnement de la vie à l’échelle du génome. En d’autres termes, le mode d’emploi du vivant. Cette année, la parole sera donnée à des spécialistes de différents domaines que l’avènement de la génomique a profondément transformés. Il sera question en particulier de neurogénétique, de médecine personnalisée, de l’être humain et de ses cousins disparus. Le colloque se clôturera par une réflexion philosophique sur la façon dont la révolution génomique est perçue dans nos sociétés et les questionnements qu’elle soulève.
Aujourd’hui, nous savons qu’une chaîne d’ADN est à la base de l’information nécessaire à la construction d’un individu. La complexité du vivant est ainsi codée par une longue mais simple série de sous-unités, A, T, G et C arrangées dans un ordre spécifique à chacun.
Il a fallu attendre le début du troisième millénaire pour obtenir la séquence complète de la chaîne d’ADN d’un mammifère, autrement dit de son génome. C’est celui de notre propre espèce, avec ses trois milliards de sous-unités, qui a été choisi pour débuter. Quinze ans après cette première nous disposons du génome de centaines d’espèces supplémentaires. Une révolution!
S’il subsistait pour certains un doute quant à l’origine de l’espèce humaine, ce séquençage a confirmé son appartenance au groupe des grands singes. Celui-ci permet d’identifier les spécificités génétiques de chaque individu qui expliquent en partie ses forces et ses faiblesses, notamment face aux agents pathogènes ou sa réaction aux traitements contre ces pathogènes.
Enfin, la génomique nous propulse vers le futur, car nous avons acquis non seulement la capacité de séquencer les génomes, mais également celle de les modifier. Ceci ouvre des voies inattendues à la recherche et à ses applications, mais implique également une responsabilité importante qui appelle à la réflexion.