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Voir le futur avec l’imagerie médicale: quel avenir?

vendredi 01 mar 2019
Faculté de médecine - Leçons inaugurales

Martin A. WALTER

Professeur ordinaire
Département de radiologie et informatique médicale, Faculté de médecine
Médecin-chef du service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire, HUG

A l’heure actuelle, l’imagerie clinique se consacre essentiellement à l’évaluation de la maladie d’un patient, de sa localisation et de son étendue au jour de l’examen. Or, certaines des questions cliniques les plus importantes ne concernent pas le présent mais bien le futur de la maladie: comment va-t-elle évoluer? Quel est son pronostic et comment répondra-t-elle à des traitements spécifiques?
Un changement de paradigme s’opère aujourd’hui: de plus en plus de décisions en matière de traitement ne se basent plus uniquement sur des résultats diagnostiques mais aussi sur le résultat de tests prédictifs et pronostiques spécifiques. Les médecins font notamment appel aux «compagnons diagnostiques» qui, grâce à un marqueur biologique, permettent de prédire la meilleure option de traitement. Dans sa conférence, le professeur Walter traitera de la façon dont ce changement de paradigme transforme le domaine de l’imagerie moléculaire. En outre, il présentera les changements culturels et structurels nécessaires pour mener à bien cette révolution médicale et y participer activement.

Biographie

Martin Walter étudie la médecine à Münster, en Allemagne où il obtient son diplôme en 2001. Il effectue ensuite sa formation de médecine nucléaire en Suisse, à l’Hôpital universitaire de Bâle, institution pionnière dans le traitement par radiopeptides, qui devient l’un de ses domaines de prédilection. De retour en Suisse après un stage postdoctoral auprès de l’inventeur de l’imagerie par tomographie à émission de positons à l’Université de Californie Los Angeles (UCLA), il est nommé chef de la radiopharmacie clinique à l’Hôpital de l’Île de Berne. Depuis 2018, il dirige le service de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire des HUG, à Genève, où il est également professeur ordinaire à la Faculté de médecine de l’Université de Genève. L’un de ses principaux objectifs de recherche est le développement de nouveaux radiotraceurs, dont la transposition en clinique permet une prise en charge spécifique et optimisée pour chaque patient.