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Écrire dans la violence du monde Utopie – Dystopie : le meilleur et le pire du monde

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lundi 26 sep 2016
Rectorat - Directement rattaché au rectorat

« Ecrire dans la violence du monde »
Depuis longtemps sans doute, et de plus en plus de nos jours, la violence s’étend sur le monde, dans un mouvement conquérant et totalitaire. Elle repense le monde, le reconfigure, selon ses volontés et ses besoins. Forcées par la mondialisation consumériste, la dictature du politiquement correct et l’expansion islamiste, nos vies nous échappent. Les institutions démocratiques, issues des Lumières, sont toutes en perte de vitesse. Ni la politique, ni la philosophie, n’offrent de perspectives crédibles. Et la littérature, peut-elle nous aider à nous remettre en question et rebâtir un cadre de vie en adéquation avec nos aspirations ? La réponse est certainement oui, si elle s’engage et qu’elle sache réinventer les Lumières.

Boualem Sansal est un écrivain et essayiste algérien, francophone. Il a 68 ans et vit en Algérie. Il est ingénieur de formation et économiste. Sa carrière professionnelle s’est déroulée autour de deux activités, l’enseignement et la haute administration. C’est à 50 ans, durant la guerre civile qui a sévi dans son pays dans la décennie 90, qu’il s’engage en littérature. Ses œuvres sont une dénonciation des maux qui ravagent son pays, la dictature, la corruption, l’islamisme. Il a publié à ce jour sept romans, dont « Le serment des barbares » (1999), « Le village de l’Allemand ou le journal des frères Schiller » (2008) et « 2084, la fin du monde » (2015), et trois essais dont « Gouverner au nom d’Allah. Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe » (2013). Ses œuvres ont été maintes fois récompensées (notamment par le Grand prix du roman de l’Académie française en 2015) et sont traduites dans une trentaine de langues.

Table-ronde
Utopie – Dystopie : le meilleur et le pire du monde
Animée par François Rosset (UNIGE). Avec Boualem Sansal, Marc Atallah (Maison d'Ailleurs) et Pascale Kramer (écrivaine).