L’endettement, lorsqu’il devient ingérable, plonge parfois les personnes concernées dans des états dépressifs, affecte leur santé physique et dégrade l'estime qu'elles ont d'elles-mêmes. Les résultats d’une étude récente réalisée par la Haute école de gestion de Genève montrent les répercussions que ceci peut avoir sur leur vie sociale et affective et leur capacité de se construire un futur autonome. Fort de ce constat, l'initiative a été prise par la Fondation genevoise de Désendettement de mettre en œuvre une approche visant non seulement à désendetter les personnes dans le besoin, mais de le faire d'une manière dont le mérite leur revient, facteur essentiel pour leur permettre de reprendre confiance en elles-mêmes. Les responsables de la Fondation exposeront cette approche, et ces remarquables succès. A la lumière de cette expérience, ce Philanthropy Lunch a été l'occasion de mieux comprendre les mécanismes psychologiques, notamment motivationnels et émotionnels, sous-jacents à l'approche concernée, l'idée étant que le modèle appliqué par la Fondation genevoise de Désendettement est reproductible et peut trouver une application dans d'autres contextes.

La Chaîne du Bonheur a récolté des fonds importants pour aider l’Ukraine, mais comment réagir efficacement lorsqu’un conflit armé éclate soudainement ? Quels sont les enjeux auxquels les organisations souhaitant venir en aide sont confrontées ? Lors de cet événement, les chiffres clés, les actions menées et les difficultés rencontrées par la Chaîne du Bonheur ont été présentées. Aussi, les interventions, riches et profondes, des spécialistes ont également mis en évidence la nécessité mais également la complexité de l’action humanitaire dans un contexte aussi actuel que dramatique. Leurs expertises multidisciplinaires, allant du terrain au droit international, de la diplomatie à l’engagement des bailleurs de fonds, ont montré les enjeux auxquels l’action humanitaire est confrontée dans des conditions qui ne cessent d’évoluer.

Les chroniques des médias ainsi que les indicateurs épidémiologiques attestent d’une détérioration des relations et rapports humains, notamment dans la sphère intime et sexuelle. La pandémie de la Covid-19 semble avoir péjoré et fragilisé davantage la vie intime, en particulier des personnes vulnérables et leurs droits. Les violences et les discriminations restent très présentes partout dans le monde. Face à ces constats, comment questionner les stratégies actuelles nationales et internationales en la matière ? Comment les arts pourraient-ils contribuer à un monde plus juste et inclusif ? Pourraient-ils être à la base d’initiatives innovantes de promotion des droits humains ? Comment mettre en dialogue les réseaux sociaux et les arts, pour promouvoir auprès des nouvelles générations une approche positive des intimités ? La Chaire UNESCO Santé sexuelle & Droits humains, abritée par l’Université Paris-Cité, ainsi que le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités et le Centre en philanthropie de l’Université de Genève ont réfléchi ensemble à ces enjeux et questionnements, et à toute l’importance que revêt le développement d’actions philanthropiques pour une approche positive des intimités par le biais des arts et de projets culturels.

La philanthropie entretient avec les religions un rapport ambigu, à la fois d’héritages, de traditions de générosité et d’altruisme, mais aussi de volonté de démarcation ; l’humanisme s’estimant plus impartial et plus universel que des conceptions religieuses jugées moralisatrices, partisanes, condescendantes ou sectaires. Qu’en est-il vraiment ? Cette appréciation à charge ou à décharge est-elle justifiée ? Que peut-on dire des normes portées par des religions aussi différentes que le monothéisme juif et le bouddhisme ? Est-ce que les pratiques éthiques et liturgiques, ou même la prière et le jeûne, façonnent des manières spécifiques de penser et de vivre concrètement le don ? Et d’ailleurs, que faudrait-il donner ? Son surplus, quelque aumône ou le don engage-t-il toute la personne dans son rapport au divin et aux autres, jusqu’aux limites de sa propre vie ? Matthieu Ricard, moine bouddhiste, humanitaire, auteur et photographe, Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, et Metin Arditi, homme de lettres, se proposent de débattre autour de ces questions le jeudi 27 avril prochain. Cet événement sera modéré par François Dermange, Professeur d’éthique à la Faculté de théologie à l’Université de Genève.

Philanthropy and non-profit activities are becoming increasingly important and more professional, with a growing number of actors and trainings offered in the field. The offer varies targeting practitioners, managers, newcomers to the field, intermediaries (lawyers and wealth managers amongst others) and board members. However, it is not always easy to select the most suitable programme, including continuing education courses. The objective of this webinar is to provide an overview of today’s offer in Switzerland, presenting three courses, as well as providing some practical guidance so you can decide what's best for you ! INTRODUCTION – 5 minutes Prof. Henry Peter, Head, Geneva Centre for Philanthropy PRESENTATIONS and DISCUSSION – 40 minutes Marc Salzmann, Partnership Manager, Swiss Philanthropy Foundation (Master Class) Prof. Giuseppe Ugazio, Edmond de Rothschild Foundations Chair in Behavioural Philanthropy at Geneva Finance Research Institute, UNIGE (DAS) Etienne Eichenberger, Managing Partner, WISE - philanthropy advisors (Foundation Board Academy/Fondation Board for Good) Moderated by Aline Freiburghaus, Co-director, SwissFoundations Q&A – 20 minutes CONCLUSION – 5 minutes Vincent Pfammatter, Attorney-at-law, Partner, sigma legal,...

Welcome and Introduction While many international donors have been relatively quick to provide assistance to civilians affected by the war in Ukraine, the reconstruction of the country will require substantial resources and hence, the contribution of a multitude of actors. What challenges will the country face in the restoration phase? What is the role for partnership and collaboration amongst public and private actors? How to respond effectively to the needs of a country which is rebuilding itself? Over a year after the beginning of the war, the aim of this webinar was to start exploring the role that charities and institutions, both public and private, can play in the reconstruction process in Ukraine. The programme was structured around half a day covering four topics: partnership, impact investing, digital transformation and legal regulation, taxation and governance. With the participation of: Prof. Olga Bakalinska, Ministry of Foreign Affairs, Ukraine Mathieu Crettenand, Horizon académique, UNIGE Philipp Fischer, Attorney of Law, Partner, Abels avocats, Academic fellow, GCP Dr. Lucia Gomez Teijeiro, Behavioural Philanthropy Lab, UNIGE Ilona Havronska, Ministry of Digital transformation, Ukraine Simon Inglis, Global Managed Services, Global Grants & Relief...

Mathieu Crettenand, Horizon académique, UNIGE Dr. Volodymyr Kochyn, Nazovni tech Prof. Olga Bakalinska, Ministry of Foreign affairs of Ukraine Dr. Mariana Melnykovych, Environmental researcher, Bern University of Applied Sciences Moderator: Mara De Monte, Executive Director, Geneva Centre for Philanthropy

Karen Wilson, Founder GV Partners and Board Member European Venture Philanthropy Association (EVPA) Philipp Fischer, Attorney of Law, Partner, Abels avocats Prof. Oleg Podtserkovnyi, head of the Department of Economic law and Procedure in the National University "Odesa Law Academy", Nazovni tech expert Moderator: Prof. Henry Peter, Head, Geneva Centre for Philanthropy

Ilona Havronska, Ministry of Digital transformation Prof. Giuseppe Ugazio, Geneva Finance Research Institute, UNIGE Charlotte Lindsey, Chief Public Policy Officer, CyberPeace Institute Moderator: Dr. Lucia Gomez Teijeiro, Behavioral Philanthropy Lab, UNIGE

Dr. Volodymyr Korol, Head of Private International Law and European Integration Legal Problems Department, Academician F. H. Burchak Scientific-Research Institute of Private Law and Entrepreneurship, Ukraine Mariia Kostiv, PhD candidate, UNIGE Dr. Giedre Lideikyte-Huber, Senior Lecturer, Faculty of Law, UNIGE Vincent Pfammatter, Attorney of Law, Partner, sigma legal Moderator: Prof. Giulia Neri-Castracane, Faculty of Law, UNIGE

Prof. Giulia Neri-Castracane, Faculty of Law, UNIGE Dr. Volodymyr Kochyn, Nazovni tech, Ukraine

Dans une société qui se polarise, où la cohésion sociale est fragilisée & les institutions questionnées, comment célébrer la démocratie ? Entre élans et désillusions, les jeunes générations ne passent plus par la voie des urnes pour faire entendre leurs voix. Quels rôles la philanthropie peut-elle jouer pour bâtir des ponts entre réalités so­ciétales & institutions démocratiques ? Comment penser le cadre et les limites de son intervention ? Sujets & intervenants: Résultat d'une étude sur l'engagement politique de la jeunesse dans 4 pays européens / Présentation du projet Genève Débat avec Stéphane Garcia (responsable de Genève débat}, Arnaud Talabardon (vice-président de la fondation Gandur pour la jeunesse) / Débat avec Delphine Bachmann, conseillère d'Etat,· Flurina Wäspi, responsable de la thématique démocratie, Fondation Mercator,· Lara Atassi, députée au Grand Conseil & membre du comité FSPJ.

Empathy has always been essential to philanthropy, but today it matters more than ever. The unprecedented intergenerational transfer of wealth, coupled with a rising tension between generations with respect to values, worldviews, and philanthropic priorities, means that family foundations and non-profit organizations need to center empathy in their work. Informed by neuroscience and positive psychology, Anita Nowak introduced her Purposeful Empathy framework as a tool to help tackle today's most pressing social and environmental challenges, and described a powerful six-step practice to become a more empathic leader. Event organized by Mc Gill Alumni Association and the Diploma of Advanced Study in Philanthropy, in collaboration with the Geneva Centre for Philanthropy and Le Cercle de la Philanthropie.

Philanthropic organisations are finding it difficult to gain the support of younger generations, which highlights the need for modern fundraising strategies. Technological advances offer a potential solution by providing alternatives to traditional fundraising practices. In an experimental study, the Behavioural Philanthropy Lab, in collaboration with the International Committee of the Red Cross (ICRC), investigated whether virtual reality (VR) could be harnessed to innovate fundraising. The results suggest that VR could be a viable tool for fundraising innovation and identify some of the features that could make it more effective than traditional practices.

Corporate Philanthropy refers to initiatives a company voluntarily undertakes with the aim of producing a responsible and thus, positive impact on society. It can include ESG-sustainability driven investments, donation of products, in-kind services and technical assistance, or employee engagement programmes to advance a social or "for purpose" initiative. Often these endeavours are carried out through corporate foundations. Corporate foundations can provide an appropriate framework for structured, strategic, more independent, and long-term oriented corporate giving and help embed social purpose within an organisation, reinforcing the values of a company in the eyes of its employees, customers and partners. At the same time, corporate philanthropy can be problematic if commercial and non-profit goals are difficult to disentangle. But what does this have to do with Corporate Social Responsibility (CSR)? How to manage divergent internal and external stakeholders’ expectations when making decisions about resource allocation? This Philanthropy Lunch provided the opportunity to deepen our understanding on the purpose of these corporate foundations as well as their governance, legal framework and general practice.

Philanthropic behaviour, the ensemble of generous actions promoting social good, plays a critical role in providing support and resources in times of crisis. Given the complexity of the ecosystems in which philanthropic organizations operate, being as funders of projects or as beneficiaries of funds supporting their actions, it is paramount that these organizations acquire the knowledge and tools enabling them to extrapolate information from data to guide their strategies. The three-hour event Data-Driven Philanthropy, hosted by Edmond de Rothschild Foundations Chair in Behavioural Philanthropy, was divided into two parts: a seminar on data-driven philanthropy and a workshop on how to use large language models to support the philanthropic work. The aim of the seminar was to demonstrate the potential of data science for philanthropy using the case study of Swiss Solidarity donors’ data, illustrating how patterns in donor contributions can prove crucial to inform charitable organizations’ approaches to their supporters. In addition, the objective of the hands-on workshop was to understand how tools such as ChatGPT, OpenAssistant, and many others, that are entering our everyday life can be efficiently used and for which purposes. Participants learnt more about key data-science...