- 11/02/2016Pourquoi la formation médicale prégraduée ne peut se passer du milieu clinique [39:20]2745VN4-14b0-2015-2016-02-11Mathieu NENDAZ Professeur ordinaire Directeur de l’Unité de développement et de recherche en éducation médicale (UDREM) Département de médecine interne générale, réhabilitation et gériatrie, Faculté de médecine UNIGE «Pourquoi la formation médicale prégraduée ne peut se passer du milieu clinique» L’apprentissage en milieu clinique est souvent présenté comme une étape incontournable de la formation médicale, et il semble fort logique qu’il en soit ainsi. Cependant, notamment dans le cadre de réflexions sur l’augmentation du nombre d’étudiants en médecine, la nécessité de mettre les étudiants en stages plutôt que d’utiliser d’autres pratiques est sujet à questionnement. Par exemple, l’utilisation de pratiques simulées pourrait-elle remplacer cette immersion en milieu clinique dans une certaine mesure? De plus, s’il semble naturel de confronter les futurs médecins au milieu pratique durant la formation, les conséquences d’une telle immersion ne sont souvent pas très connues. Quels effets cette exposition a-t-elle vraiment? Quelles sont les conditions pour en augmenter la portée et l’effet? Quels seraient les risques de se passer d’une telle exposition? Durant cette conférence, le professeur Nendaz exposera quelques cadres théoriques qui sous-tendent la formation en milieu...
- 18/05/2016Institutional culture and medical students training : friends or foes [38:50]1091VN4-14b0-2015-2016-05-18
- 11/10/2016Interactions médicamenteuses: mieux comprendre pour mieux gérer [36:23]4368VN4-14b0-2015-2016-10-11-AJules DESMEULES Professeur ordinaire Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs, Faculté de médecine UNIGE et HUG Médecin-chef du Service de pharmacologie et toxicologie cliniques, HUG Lors de l’administration concomitante de deux ou plusieurs médicaments, l’efficacité de l’une ou l’autre de ces substances peut augmenter ou diminuer. Ces interactions médicamenteuses, quand elles ne sont pas dépistées, peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des patients. Avec l’amélioration globale de la qualité des soins et du nombre grandissant de médicaments qu’impliquent les traitements d’aujourd’hui, il devient donc essentiel de mieux connaître ces mécanismes pour les détecter à temps. De plus, la généralisation des médicaments dits «à marge thérapeutique étroite», dont la dose minimale efficace est très proche de la dose maximale tolérable par l’organisme, implique qu’une variation, même légère, d’un médicament peut entraîner des effets indésirables, voire graves. Cela peut contribuer, en plus d’éventuelles prédispositions génétiques, à une plus grande vulnérabilité face au risque d’interaction et à un dosage non adapté de médicaments. Une meilleure connaissance des mécanismes d’interactions médicamenteuses permet assurément d’anticiper et de prévenir des...