Tout savoir qui s'éloigne de la vertu et de la justice relève de l'habileté plutôt que de la sagesse.» C'est par ces mots, empruntés à Platon, que Théodore de Bèze, premier recteur de ce qui s'appelait encore l'Académie, ouvrait la longue histoire de l'Université de Genève. Des paroles, prononcées à la cathédrale Saint-Pierre le 5 juin 1559, que ne renieraient sans doute ni l'archevêque Desmond Tutu ni l'actuel directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy. Ces deux personnalités figuraient, avec Mary Robinson et Lyndon Evans, parmi les quatre docteurs honoris causa du Dies academicus 2009 qui s'est tenu, jour pour jour, 450 ans après le discours de de Bèze, à la Cathédrale de Genève. Ils étaient invités, à cette occasion, à se prononcer sur le thème des droits humains.
Tout savoir qui s'éloigne de la vertu et de la justice relève de l'habileté plutôt que de la sagesse.» C'est par ces mots, empruntés à Platon, que Théodore de Bèze, premier recteur de ce qui s'appelait encore l'Académie, ouvrait la longue histoire de l'Université de Genève. Des paroles, prononcées à la cathédrale Saint-Pierre le 5 juin 1559, que ne renieraient sans doute ni l'archevêque Desmond Tutu ni l'actuel directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy. Ces deux personnalités figuraient, avec Mary Robinson et Lyndon Evans, parmi les quatre docteurs honoris causa du Dies academicus 2009 qui s'est tenu, jour pour jour, 450 ans après le discours de de Bèze, à la Cathédrale de Genève. Ils étaient invités, à cette occasion, à se prononcer sur le thème des droits humains.