Lorsqu’une organisation «riche» du «Nord» mène des recherches dans une population «pauvre» du «Sud», et de plus dans un contexte de crise, elle est confrontée à des questions éthiques autrement plus complexes qu’en Suisse. La vulnérabilité fortement accrue de la population, son accès limité aux soins de santé et le manque d’infrastructures locales posent notamment des questions quant au consentement éclairé d’éventuels participants à la recherche, à l’implication de la communauté touchée et aux bénéfices à moyen terme pour la population. Doris Schopper examine divers dilemmes éthiques et propose quelques pistes pour y répondre.
Ancienne présidente de Médecins sans frontières Suisse, Doris Schopper est, depuis 2011, directrice du Centre d'enseignement et de recherche en action humanitaire de l'UNIGE.
Lorsqu’une organisation «riche» du «Nord» mène des recherches dans une population «pauvre» du «Sud», et de plus dans un contexte de crise, elle est confrontée à des questions éthiques autrement plus complexes qu’en Suisse. La vulnérabilité fortement accrue de la population, son accès limité aux soins de santé et le manque d’infrastructures locales posent notamment des questions quant au consentement éclairé d’éventuels participants à la recherche, à l’implication de la communauté touchée et aux bénéfices à moyen terme pour la population. Doris Schopper examine divers dilemmes éthiques et propose quelques pistes pour y répondre.
Ancienne présidente de Médecins sans frontières Suisse, Doris Schopper est, depuis 2011, directrice du Centre d'enseignement et de recherche en action humanitaire de l'UNIGE.