Hélène Poinot

Hélène Poinot

Faculté des sciences

Moins stresser pour mieux combattre
Cibler la voie de signalisation des glucocorticoïdes améliore la réponse à l'immunotherapie dans un modèle du cancer du rein


Hélène, aînée de 4, grandit au milieu de la verdure à Gif-sur-Yvette, en région parisienne, entourée de centres de recherche et d’universités. Elle était une de ces enfants qui posent tout le temps des questions et harcèlent leurs parents : « et pourquoi les graines elles poussent? et pourquoi les limaces elles mangent? et pourquoi il y a du soleil? » … ce qui l’a, assez naturellement, amenée vers les sciences pour trouver des réponses à ses questions… et elle se lance alors dans des études de biologie. Hélène aime aussi construire des choses avec ses mains: cuisine, pâtisserie, bricolage, couture, tout y passe … y compris au travail où elle aime passer du temps sur la paillasse à faire des expériences en laboratoire. Après son master en cancérologie de l’Université Paris-Saclay, elle quitte sa région d’enfance pour son stage de fin d’étude. Hélène décide de partir en Haute Savoie pour ce stage, et se lancera ensuite à l’ascension de la recherche en commençant une thèse à Genève. Voilà donc 5 ans qu’elle étudie l’effet de l’hormone du stress sur le système immunitaire, afin d’améliorer les traitements, en particulier contre le cancer du rein. Entre expériences cellulaires, moléculaires, sur les gènes ou des médicaments, Hélène s’amuse en travaillant tout en profitant de la montagne et de la nature des Alpes le reste du temps.