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Les technologies de surveillance au service des régimes autoritaires et des démocraties : quelles limites ?

mardi 03 mai 2022
Rectorat - Bureau de la Transformation Numérique

La technologie de surveillance numérique, telle que la reconnaissance faciale ou le détecteur à émotion, progresse dans les régimes autoritaires mais aussi dans les démocraties, au point que l’on bascule vers des sociétés d’ultra-surveillance. Dans les démocraties, ces technologies peuvent être utilisées à des fins légitimes par des forces policières ou de lutte contre le coronavirus. Elles sont par ailleurs souvent encadrées par des limites juridiques, dans ce cas nos données seront anonymisées et leur usage reposera sur le principe du consentement (p.ex. données de l’application SwissCovid). Mais rien ne dit que ce dispositif ne perdurera pas dans le temps. Aussi, ces technologies peuvent être utilisées à d’autres fins, telles qu’une surveillance généralisée du citoyen, comme le pratique actuellement la Chine avec son système de crédit social, voire dans un but amoral, comme outil de répression politique et de violation des droits humains. Ne va-t-on pas vers des sociétés liberticides? Comment identifier les risques potentiels, actuels ou futurs et quelles sont les limites à prévoir?