Global Studies Institute - GSI - Directement rattaché a l'institut
Une partie de la communauté académique se désole que les arguments des scientifiques ne soient pas mieux pris en compte par les décideurs politiques. L’Université de Genève, avec plusieurs autres Hautes écoles Suisses, a par exemple institué un « Geneva Science Policy Interface » pour essayer de favoriser un tel dialogue.
Mais quand un éminent scientifique, Prix Nobel, parvient à communiquer directement avec les citoyennes et citoyens, l’Académie tout à coup s’interroge. A l’heure où les défis environnementaux, sanitaires et sociaux se multiplient, la question de l’engagement des académiques dans le débat public est posée. Leur engagement soulève toute une série de questions et notamment, celle de leurs responsabilités, en tant que citoyens ou scientifiques. Les scientifiques doivent-ils être moins ou plus citoyens que les autres ? Doivent-ils limiter leurs interventions publiques à leur domaine de recherche ?
Ce débat n’est pas vraiment nouveau. Albert Einstein (1879-1955), tout physicien théorique – et prix Nobel – qu’il fut, se distingua aussi par son engagement en faveur des libertés fondamentales et du pacifisme. En invitant Jacques Dubochet, Prix Nobel de chimie et citoyen engagé dans la défense du climat, le GSI s’inscrit dans cette longue tradition, celle de réunir le scientifique et le citoyen au service du débat public sans trahir la conception de l’universel humain.
Une partie de la communauté académique se désole que les arguments des scientifiques ne soient pas mieux pris en compte par les décideurs politiques. L’Université de Genève, avec plusieurs autres Hautes écoles Suisses, a par exemple institué un « Geneva Science Policy Interface » pour essayer de favoriser un tel dialogue.
Mais quand un éminent scientifique, Prix Nobel, parvient à communiquer directement avec les citoyennes et citoyens, l’Académie tout à coup s’interroge. A l’heure où les défis environnementaux, sanitaires et sociaux se multiplient, la question de l’engagement des académiques dans le débat public est posée. Leur engagement soulève toute une série de questions et notamment, celle de leurs responsabilités, en tant que citoyens ou scientifiques. Les scientifiques doivent-ils être moins ou plus citoyens que les autres ? Doivent-ils limiter leurs interventions publiques à leur domaine de recherche ?
Ce débat n’est pas vraiment nouveau. Albert Einstein (1879-1955), tout physicien théorique – et prix Nobel – qu’il fut, se distingua aussi par son engagement en faveur des libertés fondamentales et du pacifisme. En invitant Jacques Dubochet, Prix Nobel de chimie et citoyen engagé dans la défense du climat, le GSI s’inscrit dans cette longue tradition, celle de réunir le scientifique et le citoyen au service du débat public sans trahir la conception de l’universel humain.