jeudi 25 jun 2020
Confiné-es: pour le meilleur et pour le pire
1Impacts économiques et inégalités sociales
01:01:36
2Impacts environnementaux et conséquences sanitaires01:01:08
3Impacts psychologiques59:47
Intervenants :
Nicolas Favez, professeur en psychologie clinique à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation
Edouard Gentaz, professeur en psychologie du développement sensori-moteur, affectif et social à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation
Modératrice: Romaine Jean, journaliste, consultante en communication et médias
Pendant plus de deux mois, des millions de personnes ont dû se retrancher chez elles, abandonnant ainsi l’espace public, collègues, amis, loisirs et famille élargie. En solitaire ou en famille, nous nous sommes retrouvé-es enfermé-es chez nous. Nous avons dû nous adapter, gérer notre stress, vivre à huis clos avec notre partenaire, avec nos enfants, faire l’école, télé-travailler. Nous avons dû accepter de ne plus visiter, ne plus toucher des personnes que nous aimons, expliquer à nos enfants qu’ils ne peuvent pas embrasser leurs grands-parents. Notre relation à l’autre et à nous-même a été bouleversée. Depuis peu, les mesures d’assouplissements permettent de nous retrouver enfin. Mais qu’en restera-t-il après ? Quels effets psychologiques se sont faits sentir durant la crise ? Quelles ressources avons-nous utilisées pour y faire face et comment nous permettraient-elles d’en sortir à présent ?
Entre isolement, peur et résilience, c’est avec les professeurs Edouard Gentaz et Nicolas Favez que la discussion se poursuit.