Identifiez-vous pour ajouter une information temporelle
0:00

Table ronde: Les archives sortent du placard ! La construction mémorielle des luttes LGBTIQ+

1757 vues
Taguer Partager
jeudi 16 mai 2019
Rectorat - Service égalité et diversité

Les luttes pour les droits des personnes LGBTIQ+ ont une histoire longue, riche et complexe, et ce particulièrement à Genève. Pourtant, la production historique reste encore bien modeste et les archives des mouvements sont dispersées et conservées dans des conditions pas toujours optimales. Quel est le droit à la mémoire des communautés LGBTIQ+ ? Comment, et avec quels outils, archiver les mémoires de collectifs et de personnes qui se sont construites en marges de la société ? Qui est légitime pour écrire l’histoire des communautés LGBTIQ+ ?

Un panel d’expert-e-s, académiques et/ou militant-e-s, abordera ces différents enjeux au sein des contextes français, suisse et genevois.



Introduction de Brigitte Mantilleri, directrice du Service égalité de l’Université de Genève

Introduction de Guillaume Mandicourt, chargé de projets LGBTIQ+ au service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève

Modération : Lorena Parini, politiste, professeure associée en Etudes genre, Université de Genève

Intervenant-e-s :

Francesca Arena, historienne de l’époque moderne et contemporaine, spécialiste des questions santé et genre. Elle est actuellement maître assistante à l’Institut Etique, Histoire et Humanités et collaboratrice scientifique à la Maison de l’Histoire de l’Université de Genève ;

Sylvie Burgnard, chargée de cours à l’Institut de démographie et socioéconomie de l’Université de Genève. Spécialiste en sociohistoire, elle a notamment analysé la progressive visibilisation des mouvements homosexuels à Genève dans les années 70. Ses recherches ont porté également sur les différentes manières de voir et de penser la sexualité.
Rina Nissim, militante féministe, auteure et co-fondatrice de l'ancien Dispensaire des femmes de Genève, elle est co-responsable des Archives contestataires de Carouge. Cette association récolte, conserve, inventorie et valorise les archives issues des luttes sociales de la seconde moitié du XXe siècle.
Michaël Voegtli a analysé les mobilisations autour de la lutte contre le sida, maladie qui a marqué l’histoire de l’homosexualité masculine et contre laquelle les personnes gays se sont engagées très tôt en Suisse. Il est actuellement chef du Service de la Jeunesse de La Chaux-de-Fonds.
Quentin Zimmermann est doctorant-e en sociologie et études de genre à l'université Lille 3 et militant-e des archives LGBTIQ+. Son travail interroge les spécificités de la collecte et de la conservation d'archives en tant que personnes concernées, et analyse les mécanismes d'effacements et de violence au cœur des approches dominantes des archives et de l'histoire.

Lancement du Réseau LGBTIQ francophone international