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Leçon d’adieu du professeur Martin Beniston
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Directeur de l'ISE
Monday 12 June 2017
Institut des Sciences de l'Environnement -
Directement rattaché a l'institut
Allocutions de :
Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève
Jérôme Lacour, doyen de la Faculté des sciences
Conférence du professeur Martin Beniston
La question des changements climatiques a révélé le clivage grandissant entre une science se voulant rigoureuse, d’une part, et de nombreuses dissensions exprimées bruyamment par les représentants du monde politique, économique, et du grand public, d’autre part. Le terme de climato-sceptique, né dans les années 1990, a connu un essor certain, relayé par des médias souvent plus intéressés par la controverse que par le fondement scientifique. Depuis une dizaine d’années le phénomène s’est amplifié avec l’avènement des réseaux sociaux et de l’information instantanée. Aujourd’hui, tout un chacun pense pouvoir devenir l’arbitre d’une problématique hautement complexe, mais simplifiée à outrance par des tweets de 140 caractères qui, dans l’esprit de trop nombreuses personnes, ont autant de poids que des décennies de recherche fondamentale.
La "croyance" (dans le sens de "croire savoir") est-elle en passe de remplacer la "science" ? Les informations relayées par les réseaux sociaux finiront-elles par dominer la réflexion scientifique ? À l'occasion de sa leçon d’adieu, Martin Beniston, directeur de l'Institut des sciences de l'environnement à l'UNIGE, reviendra sur certains aspects du climato-scepticisme, parfois ancrés dans une rhétorique scientifiquement non fondée, souvent influencés par de puissants lobbies. Il fera également un bref inventaire des défis scientifiques qui attendent les jeunes générations de chercheurs et les défis importants mais tout à fait passionnants qu'ils auront à relever.
Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève
Jérôme Lacour, doyen de la Faculté des sciences
Conférence du professeur Martin Beniston
La question des changements climatiques a révélé le clivage grandissant entre une science se voulant rigoureuse, d’une part, et de nombreuses dissensions exprimées bruyamment par les représentants du monde politique, économique, et du grand public, d’autre part. Le terme de climato-sceptique, né dans les années 1990, a connu un essor certain, relayé par des médias souvent plus intéressés par la controverse que par le fondement scientifique. Depuis une dizaine d’années le phénomène s’est amplifié avec l’avènement des réseaux sociaux et de l’information instantanée. Aujourd’hui, tout un chacun pense pouvoir devenir l’arbitre d’une problématique hautement complexe, mais simplifiée à outrance par des tweets de 140 caractères qui, dans l’esprit de trop nombreuses personnes, ont autant de poids que des décennies de recherche fondamentale.
La "croyance" (dans le sens de "croire savoir") est-elle en passe de remplacer la "science" ? Les informations relayées par les réseaux sociaux finiront-elles par dominer la réflexion scientifique ? À l'occasion de sa leçon d’adieu, Martin Beniston, directeur de l'Institut des sciences de l'environnement à l'UNIGE, reviendra sur certains aspects du climato-scepticisme, parfois ancrés dans une rhétorique scientifiquement non fondée, souvent influencés par de puissants lobbies. Il fera également un bref inventaire des défis scientifiques qui attendent les jeunes générations de chercheurs et les défis importants mais tout à fait passionnants qu'ils auront à relever.