Conférence d’ouverture Faut-il inscrire les Conventions de Genève au patrimoine mondial de l’humanité ?

Avec le développement de conflits asymétriques, comme actuellement au Proche-Orient, le Droit international humanitaire est de plus en plus mis à mal. Depuis l’adoption par les Etats en 1949 des Conventions de Genève, le Droit international humanitaire (DIH) est devenu une sorte de canot de sauvetage en cas de naufrage du droit international lors des conflits armés internationaux. Avec le développement des conflits asymétriques, le respect du DIH est devenu d’autant plus urgent et le soutien de la Suisse plus nécessaire que jamais. Consciente de son rôle de « bâtisseuse de paix » comme toutes les universités dans le monde, l’Université de Genève est attachée à appréhender, analyser et comprendre les multiples dimensions des relations internationales et chercher à promouvoir une réflexion critique et humaniste sur ce sujet. Dans cette optique, faut-il changer de perspective et inscrire les Conventions de Genève au patrimoine mondial de l’humanité ? Est-ce que cela peut constituer un catalyseur pour engager une autre réflexion sur les enjeux actuels du DIH ?


L’événement d’ouverture de la Semaine des droits humains 2024 lance le débat sous la forme d’une table ronde autour de ces enjeux en privilégiant une approche qui se veut juridique, historique mais aussi politique du droit humanitaire.