- 30/10/2014«Les défis de l’anesthésie pour la prochaine décennie» [1:10:32]3013VN4-1697-2014-2015-10-30-A«Les défis de l’anesthésie pour la prochaine décennie» En 30 ans, l’anesthésie a subi d’importantes transformations dans ses techniques, ses équipements et ses médicaments. Mais le changement majeur des ces dernières années touche particulièrement la sécurité, domaine en pleine évolution et qui vise aujourd’hui à s’améliorer encore. Il faut savoir qu’entre 1980 et 2000, la mortalité due à l’anesthésie a chuté d’un facteur 10, atteignant actuellement 1 décès pour 150’000 actes, et ceci grâce aux actions entreprises touchant la médicalisation, le monitorage, les salles de réveil et la réduction des erreurs humaines. L’anesthésie étant devenue sûre, la demande d’actes a par conséquent explosé: entre 1980 et 2010, le taux annuel d’anesthésies est passé de 6,6 à 17 pour 100 habitants, alors que le nombre d’anesthésistes a été multiplié par 3,4. Le premier défi pour la prochaine décennie sera donc de maintenir le niveau sécuritaire atteint et d’adapter les effectifs à la croissance des actes. La mortalité per-opératoire liée à l’anesthésie étant désormais 1’000 fois plus faible que celle liée à l’acte opératoire et à ses conséquences sur les patients, le second défi majeur des prochaines années sera de réduire la mortalité postopératoire, dans le cadre d’une étroite collaboration entre...
- 29/01/2015«Fragilité osseuse: physiopathologie et prévention de l’ostéoporose» [1:28:54]3977VN4-1697-2014-2015-01-29«Fragilité osseuse: physiopathologie et prévention de l’ostéoporose» En Suisse, les fractures dues à l’ostéoporose concernent une femme sur deux et un homme sur cinq dès 50 ans. Ces fractures, lorsqu’elles touchent la colonne vertébrale ou le col du fémur, sont accompagnées d’une mortalité accrue ou peuvent causer des handicaps durables compromettant la qualité de vie et nécessitant un coûteux encadrement médical et social. La quantité et la qualité de notre squelette dépendent de l’accumulation et de la maturation du capital osseux au cours de la croissance, puis de sa dégradation au cours de la 2e moitié de la vie. Sur le plan clinique, on distingue la prévention primaire (les mesures visant à améliorer et maintenir le capital osseux) de la prévention secondaire (les mesures visant à empêcher une détérioration d’un os déjà hypothéqué). Elles reposent sur trois éléments: la suppression des facteurs de risque d’ostéoporose, la consommation de calcium et de vitamine D en quantité suffisante, ainsi qu’une activité physique régulière et adaptée. Pour la prévention secondaire, ces mesures peuvent ne pas suffire. Il faut alors recourir à des traitements médicamenteux dont le but est de réduire le risque de fracture additionnelle en stimulant la densité osseuse. Lors de sa conférence, le...