La récente pandémie a mis en évidence l’importance de la recherche fondamentale et appliquée pour nos sociétés. C’est une opportunité pour nos Hautes écoles et leur expertise mais aussi un risque en terme de leur indépendance, à une période marquée par ce que l’OMS désigne comme une infodémie. Le débat scientifique n’a plus seulement lieu dans des tours d’ivoire. Avec la multiplication des canaux d’information, on expérimente un flux continu et une surabondance d’informations, plus ou moins fiables. Chacun prétend être expert et les « fake news » se répandent plus vite et plus facilement que le virus, tout en étant aussi dangereux. L’attention plutôt que l’information ou la connaissance est devenue le facteur prépondérant conduisant à ce que l’on peut appeler une « économie de l’attention » ou la recherche de « clicks ». Pour surmonter ces défis, il faut améliorer le dialogue entre les scientifiques et la société, bâtir des plateformes multi-institutionnelles et multidisciplinaires et professionnaliser le transfert de l’expertise.
La récente pandémie a mis en évidence l’importance de la recherche fondamentale et appliquée pour nos sociétés. C’est une opportunité pour nos Hautes écoles et leur expertise mais aussi un risque en terme de leur indépendance, à une période marquée par ce que l’OMS désigne comme une infodémie. Le débat scientifique n’a plus seulement lieu dans des tours d’ivoire. Avec la multiplication des canaux d’information, on expérimente un flux continu et une surabondance d’informations, plus ou moins fiables. Chacun prétend être expert et les « fake news » se répandent plus vite et plus facilement que le virus, tout en étant aussi dangereux. L’attention plutôt que l’information ou la connaissance est devenue le facteur prépondérant conduisant à ce que l’on peut appeler une « économie de l’attention » ou la recherche de « clicks ». Pour surmonter ces défis, il faut améliorer le dialogue entre les scientifiques et la société, bâtir des plateformes multi-institutionnelles et multidisciplinaires et professionnaliser le transfert de l’expertise.