Faculté des sciences de la société - Institut de recherches sociologiques
La crue centennale de la Seine constitue le premier risque d’origine naturelle en Île-de-France. Au-delà de l’importance du coût des dégâts potentiels – entre 4,5 et 88,5 milliards d’euros sur 5 ans, d’après une étude de l’OCDE de 2014 – un tel événement menace d’une paralysie de la région capitale pendant plusieurs mois. En effet, depuis la dernière crue de cette ampleur survenue en 1910, les enjeux exposés à l’aléa se sont fortement densifiés et la vie économique et sociale de la métropole est aujourd’hui plus que jamais tributaire du bon fonctionnement de réseaux (électricité, transports, télécommunication, chauffage urbain…) vulnérables.
Responsable de la gestion de crise à l’échelle de la région parisienne, le Secrétariat Général de la Zone de Défense et de Sécurité de Paris, un organe de la préfecture de Police, a accéléré son travail de planification depuis le début des années 2010 pour faire face à cet événement qui surviendra tôt ou tard (une chance sur cent chaque année). Arrivé à la tête du SGZDS en 2013, le préfet Kihl décide de l’organisation d’un exercice de gestion de crise particulièrement ambitieux sous l’égide de la Commission Européenne. Après plus de deux ans de préparation, l’exercice EU SEQUANA 2016 - du nom de la déesse de la Seine – s’est donc déroulé du 7 au 18 mars 2016, entrainant la participation de plus de 87 partenaires publics et privés ainsi que de renforts de sécurité civile européen, simulant conjointement leur réponse à une crue majeure.
Intégrés au dispositif, les chercheurs du projet Euridice ont pu observer l’ensemble du cycle de cet exercice, depuis la phase de préparation jusqu’au retour d’expérience et la naissance de groupes de travail. Plus d’un an après l’exercice, un premier bilan peut en être établi. En particulier, l’ampleur inédite de cet exercice interroge : pourquoi était-elle nécessaire et surtout qu’a-t-elle permis d’accomplir ?
La crue centennale de la Seine constitue le premier risque d’origine naturelle en Île-de-France. Au-delà de l’importance du coût des dégâts potentiels – entre 4,5 et 88,5 milliards d’euros sur 5 ans, d’après une étude de l’OCDE de 2014 – un tel événement menace d’une paralysie de la région capitale pendant plusieurs mois. En effet, depuis la dernière crue de cette ampleur survenue en 1910, les enjeux exposés à l’aléa se sont fortement densifiés et la vie économique et sociale de la métropole est aujourd’hui plus que jamais tributaire du bon fonctionnement de réseaux (électricité, transports, télécommunication, chauffage urbain…) vulnérables.
Responsable de la gestion de crise à l’échelle de la région parisienne, le Secrétariat Général de la Zone de Défense et de Sécurité de Paris, un organe de la préfecture de Police, a accéléré son travail de planification depuis le début des années 2010 pour faire face à cet événement qui surviendra tôt ou tard (une chance sur cent chaque année). Arrivé à la tête du SGZDS en 2013, le préfet Kihl décide de l’organisation d’un exercice de gestion de crise particulièrement ambitieux sous l’égide de la Commission Européenne. Après plus de deux ans de préparation, l’exercice EU SEQUANA 2016 - du nom de la déesse de la Seine – s’est donc déroulé du 7 au 18 mars 2016, entrainant la participation de plus de 87 partenaires publics et privés ainsi que de renforts de sécurité civile européen, simulant conjointement leur réponse à une crue majeure.
Intégrés au dispositif, les chercheurs du projet Euridice ont pu observer l’ensemble du cycle de cet exercice, depuis la phase de préparation jusqu’au retour d’expérience et la naissance de groupes de travail. Plus d’un an après l’exercice, un premier bilan peut en être établi. En particulier, l’ampleur inédite de cet exercice interroge : pourquoi était-elle nécessaire et surtout qu’a-t-elle permis d’accomplir ?